L’économie verte sous le zoom

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Des experts de l’environnement du monde entier ont entamé mardi, à Rabat (Maroc), un débat de 4 jours, sur le thème « l’économie verte, la voie pour accélérer le développement industriel en Afrique du Nord ».

Ce débat est lancé dans le cadre de la 31ème session du bureau de l’Afrique du Nord relevant de la Commission économique des Nations Unies (ONU) pour l’Afrique (CEA), laquelle œuvre, depuis 2012, à faire le diagnostic pour identifier le mode d’industrialisation, le plus durable dans le continent noir.

Les organisateurs de cette réunion, qui se poursuivra jusqu’au 4 mars 2016, pour examiner le rapport sur les évolutions économiques et sociales en Afrique du Nord, espèrent baliser la voie à la réalisation des enjeux de l’industrie verte, en tant que vecteur de changement structurel des économies de l’Afrique du Nord.

La rencontre de Rabat, s’inscrit également dans le cadre d’un accord engageant qui stipule le lancement de l’initiative africaine pour le développement des énergies renouvelables, l’une des initiatives émanant de l’accord conclu, à l’issue de la Conférence de Paris sur le climat (COP21), par 195 pays.

L’accord de Paris, l’une des étapes de développement de l’industrie verte dans le continent africain, ambitionne à produire au moins 10 Giga Watts (GW) par an d’électricité à l’horizon 2020 et 300 GW à l’horizon 2030.

Les experts examineront, lors de cette rencontre, la situation économique et sociale des pays de l’Afrique du Nord, en vue de formuler des recommandations sur le développement, la complémentarité économique et l’accélération industrielle respectueuse de l’environnement.

L’objectif est de rationaliser l’exploitation des ressources et partant garantir les droits des générations futures.

Le bureau de l’Afrique du Nord relevant de la CEA, s’emploie à « améliorer les capacités des pays membres, tels que la Tunisie, l’Algérie, le Soudan, la Libye, l’Egypte, le Maroc et la Mauritanie, pour réaliser le développement économique et social surtout en ce qui concerne les priorités interrégionales ».

La commission constitue un cadre favorable à l’analyse et à l’échange des idées entre les experts de haut niveau, des chercheurs, des représentants du secteur privé et de la société civile, concernant la situation économique et sociale dans la région.

Il convient de rappeler que les débats précédents de la CEA ont porté, en 2013, sur « l’amélioration des produits de base et des ressources naturelles » et en 2014 sur « les choix des politiques et les cadres institutionnels ».

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