L’étude technique pour la réalisation de la ligne ferroviaire maghrébine, de grande vitesse (LGV) a été au centre d’une séance de travail tenue mercredi à Tunis, entre le ministre du Transport, Karim Harouni, et des représentants de la commission européenne, du groupe des ministres des Transports de la Méditerranée Occidentale (GTMO 5+5) et de la Banque européenne d’investissement (BEI).
La LGV s’étend sur 800 kilomètres sur le territoire tunisien, reliant les frontières algériennes au Nord aux frontières libyennes au Sud.
M. Harouni a souligné, dans son intervention, que les conditions de transparence qui prévalent en Tunisie, constituent une garantie pour la réalisation des projets mixtes. Il a, aussi, évoqué les difficultés auxquelles fait face le secteur du transport en Tunisie, en raison de la corruption et de la mauvaise gestion qui régnaient avant la révolution.
Le ministre a estimé que des réformes profondes et urgentes sont nécessaires dans le secteur dont notamment la restructuration des entreprises, l’amélioration de leur rentabilité et la mise à niveau de l’infrastructure de base.
La délégation européenne a exprimé sa disposition à présenter l’aide nécessaire en moyens logistiques et en savoir-faire pour la réalisation de la LGV.