La Confédération Internationale des Sages-Femmes, appuyée par le Collège National des Sages-Femmes de France, veut profiter de la Journée International des Sages-Femmes ce samedi 5 mai pour rappeler limportance de ces professionnelles dans lamélioration de la santé maternelle dans le monde.
Une nécessité de sensibiliser l’administration tunisienne, les organismes féminins et tous les organismes médicaux de l’importance de cette femme en Tunisie. C’est presque toute la population a passé par cette femme et/ou entre les mains de cette femme.
« Aujourdhui plus que jamais, le monde a besoin de sages-femmes. Les sages-femmes sauvent des vies ! ». Ce message sera largement diffusé à loccasion de la Journée Internationale des Sages-Femmes ce samedi 5 mai par la Confédération Internationale des Sages-Femmes (ICM), soutenue par le Collège National des Sages-Femmes de France (CNSF), membre de lICM.
Alors que dans certains pays une femme qui survit à un accouchement est une miraculée, dans dautres, il est impensable quune femme puisse en mourir. LICM et le CNSF souhaitent rappeler à tous, et notamment aux décideurs politiques, limportance du rôle des sages-femmes pour lamélioration de la santé maternelle dans le monde entier.
Daprès le Fonds des Nations Unis pour la population (UNFPA), ce sont les sages-femmes qui offrent le moyen le plus efficace et de la plus haute qualité pour assurer la santé maternelle, lorsquelles reçoivent la formation et le soutien approprié. Grâce à leurs compétences médicales et gynécologiques, ces professionnels de santé accompagnent les mamans pendant leur grossesse, leur accouchement et la période post-natale, et sont aptes à gérer les cas durgence et sauver la vie des patientes. Elles sont également capables de fournir un suivi gynécologique de dépistage et de prévention. Il est donc impératif daccroitre laccès des femmes à des services de sage-femme de haute qualité afin doffrir aux futures mamans les meilleurs soins possibles.
En Europe, la France est le deuxième pays avec le plus fort taux de natalité mais selon le dernier rapport de la Cour des comptes, le modèle périnatal français ne permet plus au pays dêtre à la hauteur de ses voisins européens en termes dindicateurs de mortalité périnatale et maternelle. Afin de remédier à cela, la Cour recommande une valorisation de la profession de sage-femme et une limite dans la médicalisation excessive, inefficace et coûteuse.