wikileaks : demande la charité

 

 

« Wikileaks est attaqué par les grands groupes financiers , mais il reste toujours des moyens de les combattre ». C’est comme ça que le site wikileaks a commencé sa compgne de charité…

WikiLeaks suspend officiellement ses activités éditoriales le 24 octobre 2011 pour mobiliser toutes ses ressources contre un blocus financier orchestré à son encontre depuis décembre 2010 par Visa, Mastercard, Bank of America, PayPal et Western Union, lequel, selon son fondateur, a détruit 95 % de ses revenus.

Suite aux révélations sur les embassades des États-Unis dans le monde entier, cinq grandes institutions financières – VISA, Mastercard, Paypal, Western Union et la Bank of America – ont essayé d’étrangler économiquement Wikileaks . L’attaque a bloqué plus de 95% ses dons, ça coûte des dizaines de millions de dollars en manque à gagner.

 

Cette attaque est entièrement politique. En fait, la seule opinion formelle ayant été exprimée, venant du Trésor Américain, expliquait qu’il n’y avait aucune raison légale à un tel blocus financier de Wikileaks .

« Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l’équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public«  c’est ce que nous trouvons dans les messages envoyées par le site.

Faute de ressource et de trésorerie wikileaks est forcé de suspendre temporairement les publications, le temps d’assurer son survie financière. Pendant presque 1 an ils ont combattu un blocage financier illégal. Ajoutant le porte parole du site JULIAN ASSANGE « Notre combat est couteux. Nous avons besoin de votre support pour nous battre. Faites un don. Maintenant.« 
JULIAN ASSANGE

WikiLeaks est une association à but non lucratif dont le site Web lanceur d’alerte, publie des documents ainsi que des analyses politiques et sociétales. Sa raison d’être est de donner une audience aux fuites d’information, tout en protégeant ses sources.

En novembre 2010, le site affirme que : « les principes généraux sur lesquels notre travail s’appuie sont la protection de la liberté d’expression et de la diffusion par les médias, l’amélioration de notre histoire commune et le droit de chaque personne de créer l’histoire. Nous dérivons ces principes de la Déclaration universelle des droits de l’homme. En particulier, l’article 19 inspire le travail de nos journalistes et autres volontaires. »

Les réactions que suscite WikiLeaks sont contrastées. La plupart de ses publications déclenchent de violentes polémiques et des intimidations au plus haut niveau. Le site a également dû faire face à des problèmes techniques et financiers qui menacent son existence même.

Cependant, son action trouve aussi des défenseurs, y compris dans les pays francophones : le Parti pirate suédois qui, à l’été 2010, a proposé d’héberger gracieusement WikiLeaks ; Reporters sans frontières qui, en décembre 2010, a dénoncé la censure infligée à WikiLeaks ; La Quadrature du Net, cité par Assange durant sa résidence surveillée en Angleterre, etc.

À partir de juillet 2010, les révélations de WikiLeaks sont relayées par de grands quotidiens nationaux, comme le New York Times, The Guardian, Le Monde, El Pais et Der Spiegel. Par la suite d’autres media ont eu accès aux informations, dans le cadre du Cablegate : Aftenposten en Norvège, 20 Minutes en France, Die Welt en Allemagne, Svenska Dagbladet en Suède, Politiken au Danemark et De Standaard en Belgique. Le filtrage par ces medias permet de conférer aux révélations un style journalistique plus facile à appréhender et d’occulter d’éventuelles mentions dangereuses pour des particuliers.

Malgré son nom, WikiLeaks n’est plus un wiki. De plus, WikiLeaks n’a pas de rapport éditorial ou organisationnel avec la Wikimedia Foundation et ses projets collaboratifs (Wikipédia, etc.).

vous pourriez aussi aimer

This website uses cookies to improve your experience. We'll assume you're ok with this, but you can opt-out if you wish. Accept Read More

Privacy & Cookies Policy