La BCT assouplit les règles pour les exportateurs : un délai de 120 jours pour rapatrier les devises

La BCT assouplit les règles pour les exportateurs : un délai de 120 jours pour rapatrier les devises

La BCT assouplit les règles pour les exportateurs : un délai de 120 jours pour rapatrier les devises

La BCT étend le délai de rapatriement des revenus d’exportation de 60 à 120 jours via la circulaire 2025-13. Une réforme majeure pour renforcer la compétitivité des entreprises tunisiennes à l’international.

Exportation : la BCT accorde aux entreprises tunisiennes un délai élargi de 120 jours pour le rapatriement des revenus

Dans une décision très attendue par le milieu des affaires, la Banque Centrale de Tunisie (BCT) a publié la circulaire n°2025-13, modifiant significativement les règles régissant le rapatriement des revenus d’exportation. Cette réforme marque un tournant stratégique dans l’administration des devises et vise à redonner de la flexibilité aux entreprises tunisiennes sur la scène internationale.

De 60 à 120 jours : une marge de manœuvre élargie pour les exportateurs

Le changement le plus notable introduit par cette circulaire concerne l’extension du délai de rapatriement des revenus d’exportation. Désormais, les exportateurs disposent de 120 jours pour ramener leurs fonds, contre 60 jours auparavant, comme stipulé dans la circulaire n°94-14 relative au règlement financier des transactions d’importation et d’exportation.

Cette mesure, saluée par les opérateurs économiques, permet aux entreprises de mieux gérer leurs flux de trésorerie et d’accroître leur compétitivité sur les marchés étrangers. La BCT précise que les exportateurs peuvent percevoir leurs paiements par tout moyen de règlement, dans le délai maximal de 120 jours à compter de la date d’expédition.

Les modalités pour les opérations à plus long terme

Pour les transactions nécessitant des délais plus étendus, la circulaire prévoit également des dispositions spécifiques. Les opérations d’exportation avec des délais de 121 à 360 jours restent possibles, sous condition de garanties appropriées. Ces garanties peuvent prendre la forme d’un engagement émanant d’une banque non résidente, d’un crédit documentaire irrévocable, d’une lettre de crédit stand-by (SBLC) ou d’une traite garantie par un établissement financier étranger.

Une réforme s’inscrivant dans la modernisation du système financier

D’après la Banque Centrale, cette levée des restrictions réglementaires s’inscrit dans un plan global de mise à jour du système financier tunisien. L’objectif est de promouvoir les exportations, dynamiser le commerce international et optimiser l’entrée des devises pour le bénéfice de l’économie nationale.

Ces nouvelles mesures devraient renforcer la confiance des acteurs dans les échanges internationaux et améliorer la liquidité des sociétés exportatrices tant sur les marchés régionaux que mondiaux. Cette évolution réglementaire représente une avancée significative pour l’écosystème exportateur tunisien, lui offrant la flexibilité nécessaire pour s’adapter aux réalités du commerce international.

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