Tozeur: 207MD pour 160 projets dans différents secteurs

tozeurUne enveloppe de 207 millions de dinars sera dédiée à la réalisation de 160 projets dans la région, répartis entre les différents secteurs dans le cadre du programme d’investissement public de l’année 2012, a annoncé, lundi, la délégation gouvernementale en visite au gouvernorat de Tozeur.

La délégation comprend respectivement le ministre des domaines de l’Etat et des affaires foncières, le ministre de la santé publique, le ministre du tourisme et le secrétaire d’Etat chargé des affaires maghrébines, arabes et africaines.

Prenant la parole, le ministre des domaines de l’Etat et des affaires foncières a saisi l’occasion pour présenter le programme de développement dans le gouvernorat de Tozeur, précisant que le secteur agricole occupe la premier rang en termes de fonds alloués avec 45 millions 764 dinars.

Ces fonds permettront la réalisation de plusieurs projets relatifs à la gestion des eaux d’irrigation, le fourrage des puits de prospection et de substitution, la restructuration des oasis et l’aménagement de nouvelles zones irriguées, en plus des programmes de conservation des eaux, du sol et de lutte contre la désertification.

D’autres secteurs ont occupé une part importante dans la programmation des projets, a-t-il indiqué, précisant que des fonds estimés à 26 millions de dinars ont été alloués au secteur routier et des ponts, à l’aménagement de nouvelles zones industrielles et aux projets relatifs à l’assainissement, à l’environnement, au logement social, à la santé et au tourisme.

La visite a permis également de présenter les intentions d’investissement privé dans la région, qui attendent que les problèmes fonciers soient résolus.

Lors de cette visite, des représentants issus de la société civile, des partis, des agriculteurs et de l’union des diplômés en chômage ont scandé des slogans à caractère économique et politique, tels que l’irrigation des oasis, le développement, l’emploi et la réactivation de l’amnistie générale.

Ils ont en outre protesté contre le ministre de l’agriculture qui n’a pas participé à cette visite, en dépit des nombreuses difficultés liées à ce secteur.

De son côté, le ministre de la santé publique, Abdellatif Mekki a affirmé que les projets proposés sont » le fruit des propositions et idées avancées par les habitants de la région », indiquant que le schéma de développement adopté par l’actuel gouvernement s’est fixé pour objectif de réaliser 2 pc de taux de croissance, de résoudre le problème de l’emploi, de réduire le taux d’endettement et du déficit budgétaire.
« Il ne saurait y avoir de reconstruction et de développement juste et équitable sans la garantie d’un climat politique sain », a-t-il conclu.

Le ministre du tourisme, Elyes Fakhfakh, a de son coté passé en revue, les différentes orientations et choix de développement, au cours de la prochaine période afin de réaliser la difficile adéquation entre  »l’accélération des projets publics, sans épuiser les ressources dont dispose de l’Etat ».

Il a précisé que l’investissement dans l’infrastructure constitue l’une des priorités pour favoriser le développement réel et la croissance économique.

Le secrétaire d’etat chargé des affaires maghrébines, arabes et africaines, Abdallah Triki a présenté quelques projets d’investissement privé, qui seront opérationnels prochainement tel que le projet du « village touristique » initié par la société Qatarie « Diar », qui fournira 600 postes d’emploi, ainsi que le projet d’exploitation de la mine de phosphate, qui contribuera à la création de 3 mille postes d’emploi.

Des membres de la délégation, ont indiqué que la pénurie en eau d’irrigation constitue l’une des difficultés qui entrave l’investissement agricole dans la région.

Ils ont, en outre, revendiqué la régularisation de la situation foncière des terres domaniales agricoles.

Des investisseurs ont évoqué le problème foncier et l’absence de zones industrielles aménagées, ayant entrainé le blocage des  investissements privés.

Les habitants de la région ont demandé des précisions sur l’avenir des unités touristiques fermées et sur l’impact du projet du  »village touristique » sur les autres unités hotelières.

Ils ont egalement passé en revue les difficultés liées à la promotion de cette région, en tant que destination touristique.

Par ailleurs, des interventions ont été axées sur « le manque de médecins spécialistes » dans la région, indiquant que les etablissements hospitaliers ne sont pas conformes aux normes recquises, citant à titre d’exemple le dispensaire de Deguache.

Ils se sont egalement interrogés sur le sort des 88 projets proposés dans la région, qui n’ont pas encore eté exécutés.

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