La reprise économique

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Durant les neuf premiers mois de 2012, une augmentation de 14.8% de l’investissement industriel en comparaison à la même période en 2011, ce qui fait pensé au rôle majeur de l’industrie manufacturière en matière d’emploi et en tant que source d’investissements directs étrangers (IDE) d’où l’intérêt de stimuler les activités du secteur par l’état.

 

L’exportation industriel de base en particulier de pièces automobiles et d’autres éléments mécaniques qui occupait la part majoritaire malgrè que les investissements ont subi un ralentissement considérable en 2011, causé par le climat d’incertitude économique et politique qui a suivi la révolution ainsi que par les répercussions de la crise économique en Europe, d’où proviennent la majorité des IDE en Tunisie.

 L’année dernière 1998 projets se sont concrétisés l’an dernier tandis qu’en 2010 c’étaient 2159 projets qui avaient été lancés soit une baisse de 8.05% ainsi le montant des investissements dans les activités manufacturières affichait également, fin 2011, une baisse de 21,7%, pour un montant de 1,13 milliard de dinars (552,7 millions d’euros), ce qui explique la baisse de l’activité des partenaires internationaux a fait chuter le nombre de projets industriels lancés en 2011 par rapport à l’année 2010

Ces performances médiocres se sont poursuivies cette année : l’industrie manufacturière a enregistré au premier trimestre 2012 une hausse de 2,5%. L’évolution de l’investissement industriel au cours des neuf premiers mois de l’année 2012 est donc un bon signe pour la croissance annuelle.

Mais, si l’industrie manufacturière a connu au premier trimestre une croissance moins soutenue que prévu, il est à noter que les entreprises internationales commencent à délaisser l’attitude attentiste qui avait prévalu en 2011. Les investissements déclarés atteignaient, à la fin du troisième trimestre 2012, un total de 2,75 milliards de dinars (1,35 milliard d’euros) pour l’ensemble du secteur industriel, soit une augmentation de 14,8% par rapport à l’année précédente. Signe de la confiance croissante dans le secteur, la majorité des nouveaux investissements provenait de partenaires étrangers.

L’industrie agroalimentaire, La fabrication de produits en cuir et de la transformation du caoutchouc, ces secteurs ont bénificie par le lancement de plusieurs grands projets, ont enregistré les hausses les plus importantes annuel. Tout comme en 2011, c’est l’industrie agroalimentaire qui a bénéficié des niveaux les plus élevés de nouveaux investissements. Les investissements déclarés au cours des trois premiers trimestres de 2012 ont grimpé de 81% en glissement annuel, pour atteindre 1,14 milliard de dinars (557,6 millions d’euros).

Dans le cadre d’un co-investissement 3 grands projets vont se réalisés, également le groupe algérien Cevital a annoncé en octobre qu’il comptait ouvrir une raffinerie de sucre en partenariat avec des entreprises locales qui se chiffrerait à 504 millions de dinars tunisiens (246,5 millions d’euros), un projet de construction d’une usine de concentré de tomates, pour un investissement de 18 millions de dinars (8,8 millions d’euros), et un projet d’extension d’une usine d’aliments pour bétail, pour la somme de 16,3 millions de dinars (8 millions d’euros).

Les investissements dans le secteur du cuir et de la chaussure, ont plus que triplé, atteignant 44,9 millions de dinars (22 millions d’euros), principalement grâce à l’annonce d’un projet d’ouverture d’une usine de fabrication de chaussures, pour un coût de 28,9 millions de dinars (14,1 millions d’euros), supporté entièrement par des capitaux étrangers. En outre, l’Agence de Promotion de l’investissement extérieur (FIPA) a fait part du démarrage des activités du groupe italien Plastik, fabricant de films et sacs à destination de l’industrie, dans la zone industrielle de Zriba à Zaghouan en septembre 2012.

La croissance des industries manufacturières en 2012 est essentiellement tirée par les financements étrangers, avec une production orientée vers
l’exportation. Le volume des investissements dans des projets financés entièrement par des capitaux étrangers s’est presque vu multiplier par deux par rapport aux chiffres de 2011, atteignant la somme de 445 millions de dinars (217,6 millions d’euros).

 La hausse des investissements aux trois premiers trimestres de l’année a également donné de la vie au secteur des services connexes à l’industrie ; selon des chiffres publiés par la FIPA, la valeur des services liés à l’industrie atteint en 2012 la somme de 655 millions de dinars (320,4 millions d’euros), soit plus du double de l’année précédente.

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