La FGT appelle au dialogue sur les sociétés de transport public

transport commun La Fédération Générale du Transport (FGT), relevant de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), a appelé le ministère du Transport à l’ouverture d’un «dialogue sérieux» sur la situation difficile des entreprises de transport public, et ce, «en raison de la marginalisation dont a fait l’objet le secteur durant des années.»

Les membres du comité directeur de la Fédération ont souligné dans une motion publiée, au terme de leur réunion, lundi, à Tunis, «qu’il est grand temps d’identifier et d’élaborer, avec la participation de toutes les parties dont l’UGTT, une politique de transport claire, qui serait un fondement pour le développement dans toutes les régions».

Ils ont exprimé, sur un autre plan, leur attachement au maintien des entreprises de transport dans le secteur public, «car les politiques adoptées auparavant en ce qui concerne l’octroi des autorisations (transport terrestre, maritime et aérien) ont échoué». «Ces autorisations, estiment-t-ils, ne tiennent pas compte des besoins du pays et du facteur sécurité».

Ils ont, par ailleurs, attiré l’attention sur «la politique adoptée en vue de booster le secteur privé, au détriment du secteur public, tout en négligeant la partie sociale (UGTT)», mettant l’accent sur l’expérience du groupe turc TAV, « qui a été à l’origine de la réduction de l’activité à l’aéroport de Monastir».

Les membres du comité directeur de la FGT ont insisté, aussi, sur «la nécessité de renouveler le parc du  transport tout en prenant en considération à la fois les besoins des entreprises et la sécurité du client, outre l’impératif de fournir les pièces de rechange. Dans ce contexte, ils ont insisté sur la nécessité de «réviser les méthodes de gestion dans les stations du transport terrestre, eu égard à l’inefficacité de celles adoptées actuellement ».

Sur le plan réglementaire, ils ont appelé à «accélérer la promulgation des statuts de toutes les sociétés de transport dans leurs versions originales, sans aucune altération, et ce en vue de préserver la crédibilité de négociations menées».

Ainsi, ils ont appelé à respecter tous les procès verbaux (PV) signés par le ministère et les directions générales de l’ensemble des entreprises d’une part, et la Fédération générale du transport d’autre part.

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