Plus de 45 idées de projets nécessitant une enveloppe de plus de 100 millions de dinars, ont été identifiés dans le cadre du projet de développement des régions intérieures(PTED), un programme lancé par l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE), en coopération avec un groupe d’étudiants américains de plusieurs universités américaines.
Ces projets seront réalisés dans 10 délégations souffrant de difficultés en matière de développement et comptant un nombre élevé de diplômésuniversitaires au chômage.
Lors d’une cérémonie organisée, lundi, à Tunis, à l’occasion de la clôture de la première phase du programme, le nouveau directeur del’IACE, Ahmed Bouzghanda, a indiqué que le PTED vise à identifier les opportunités d’investissement dans les régions intérieures etdéfavorisées du pays.
L’objectif étant, de dynamiser l’activité économique dans ces régions et aider les jeunes diplômés du supérieur à identifier les opportunités enprojets réalisables. Le projet s’étale sur trois phases.
La première phase (16 mai au 31 juillet 2012) consiste à identifier les opportunités d’investissement dans 10 régions.
Au cours de la deuxième phase du projet( 1er septembre au 30 mars 2013), des études de faisabilité seront réalisées sur l’ensemble des projetsdans les universités américaines en vue de les transformer en opportunités réelles d’investissement.
La 3eme phase (1er avril au 30 juin 2013) consiste à aider les entrepreneurs à concrétiser et à présenter les idées auprès desstructures de financement( banques, SICAR.
La cérémonie de clôture de la première phase du programme a constitué une occasion pour présenter les spécificités de chaque région concernéespar le projet PTED, à savoir Beni Kdech (Medenine), Dahmani (le Kef), Ghomrassen( Tataouine), Sbikha(Kairouan), Tala(Kasserine), El Ksar(Gafsa), Malloulech(Mahdia), Ghannouch (Gabès), Regueb (Sidi Bouzid) etMakther(Siliana).
M.Jameleddine Gharbi, ministre du développement régionale et de la planification, a mis l’accent, sur la nécessité de changer le modèle dedéveloppement actuel de l’économie tunisienne qui ne répond plus, selon lui, aux exigences de la réalité du pays.
Il a, également, appelé à adopter un nouveau modèle de développement à même de valoriser les ressources naturelles et les réserves dupatrimoine tunisien dans la plupart des régions, soulignant que l’objectif consiste à créer de la richesse et de la valeur ajoutée.
Il s’agit en outre d’uvrer à imprégner la culture entrepreneuriale chez les jeunes.