Evaluation finale des programmes d’appui budgétaire sectoriel à

Tunisie eureopean La mission d’experts auprès de la délégation de l’union européenne en Tunisie, chargée de l’évaluation des programmes d’appui budgétaire sectoriel à l’éducation secondaire et à la formation professionnelle (MANFORM II) a présenté, vendredi, à Tunis, les résultats de cette évaluation.

Il s’agit de savoir dans quelle mesure ces appuis budgétaires sectoriels ont contribué à aider le gouvernement tunisien dans la mise en oeuvre de ses stratégies sectorielles, dans l’obtention des résultats visés et dans quelle mesure des effets durables sur la croissance et le développement ont pu apparaître.

Massimo Mina, premier secrétaire à la délégation de l’union européenne (UE), chargé de la coopération et des  programmes touchant aux secteurs sociaux, a déclaré à l’agence TAP qu’il s’agit d’une séance de restitution d’un exercice d’évaluation de deux programmes importants financés par l’UE pour appuyer la modernisation de l’enseignement secondaire et la mise en œuvre des réformes ciblant le système de la formation professionnelle.

Ces deux programmes qui ont bénéficié, chacun, d’une enveloppe de 30 millions d’euros sont désormais achevés et ont été réalisés grâce à l’instrument de l’appui budgétaire sectoriel, a-t-il précisé.

Il a indiqué que, depuis une dizaine d’année, le secteur social et plus particulièrement celui de l’éducation dans son sens le plus large (l’éducation de base, la formation  professionnelle, l’enseignement supérieur) figure parmi les secteurs clé de la coopération de la Tunisie avec l’UE.

Cette évaluation permet de fournir les recommandations nécessaires pour garantir aux prochains programmes d’appui un maximum de pertinence et d’efficacité s’agissant en particulier du programme d’appui à l’éducation, à la formation professionnelle et à l’enseignement supérieur (PEFESE) et son articulation avec l’employabilité des jeunes.

PEFESE, un programme lancé depuis un an, est actuellement en cours de réalisation. Il constitue un prolongement du travail entamé au niveau sectoriel dans les domaines de la formation professionnelle et de l’éducation secondaire. Il mobilisera une enveloppe de 65 millions d’euros avec pour objectif premier celui de favoriser « la convergence entre les trois domaines pour promouvoir l’employabilité des jeunes ».

Il ressort de cette évaluation que les deux programmes ont globalement été une réussite. Ils ont eu des effets positifs et durables et ont permis d’appuyer des stratégies cohérentes.

La mission d’expert a, toutefois, présenté certaines recommandations axées, notamment, sur la nécessité de développer la communication en aval et en amont, à travers un décloisonnement de tous les services et l’association des  composantes de la société civile et des ministères concernés.

Il s’agit, en outre, d’établir des ponts entre l’enseignement secondaire et la formation professionnelle afin que les jeunes puissent se présenter sur le marché du travail avec un maximum de compétences.

Pour ce qui de la formation professionnelle, la mission d’experts a souligné l’importance d’engager un partenariat  opérationnel et non seulement formel entre opérateurs économiques et de formation.

La gouvernance et le dialogue inter-ministères et institutions de tutelle permettent de garantir la réussite du programme PEFESE et autres programmes sur l’emploi, assure le groupe d’experts.

Aussi, la coordination des outils de mesure statistiques entre formation professionnelle et emploi est impérative, souligne le rapport.

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