HP a organisé , jeudi 4 juillet 2013, une conférence de presse avec les journalistes tunisiens. Cette rencontre, animée par Mme Kenza Benjelloun, Responsable de la partie Business et développement de HP, pour la région Afrique francophone et Dom Toms, a été l’occasion d’annoncer son programme de lutte et sensibilisation contre la contrefaçon qui pose des défis importants pour les marques et les entreprises.
Conscient du fléau qui prend des proportions inquiétantes en Tunisie et ailleurs et dont l’impact économique et social mondial annuel se chiffre à plus de 775 milliards de dollars, HP a décidé de lancer le programme HP Anti-Contrefaçon (ACF) afin de protéger ses partenaires et les clients.
La stratégie de HP consiste à sensibiliser au programme ACF, d’informer les clients, partenaires commerciaux et gouvernementaux, ainsi que le personnel HP. Ainsi des officiers des douanes et les autorités répressives, ainsi que les partenaires et clients sont formés pour être en mesure de repérer les produits suspects.
Rien qu’à travers l’emballage et l’étiquette de sécurité, les partenaires et clients de HP peuvent désormais différencier les vrais des faux.
HP concentre ses ressources dans les pays les plus touchés par la contrefaçon, surtout en production et en distribution, par des actions ciblées d’investigation et en encourageant à appliquer la loi.
Dans la zone EMEA, et au cours des quatre dernières années, HP a réalisé près de 1000 enquêtes, ce qui a entraîné plus de 800 mesures d’actions (raids et saisies par les autorités) et près de 9 millions d’unités consommables d’impression et de composants contrefaits saisis, empêchant ainsi d’être vendus dans le marché EMEA et au-delà.
Au cours de la rencontre avec les journalistes, HP, créateur des solutions innovantes au service des professionnels, des entreprises, des services publics et du grand public, a déployé tout un arsenal d’astuces pour vérifier l’authenticité des produits HP (cartouches, pc…) à travers des logiciels et autres produits élaborés par la maison.
Par la même occasion, Mme Kenza a indiqué que ce domaine de contre façon est purement guider par les groupes de mafia, en expliquant que le gain des affaires de drogues et du trafic d’armes est devenu plus risqué en terme de saisie et confiscation « des biens » face à des interdictions des lois internationales, en contre partie la contre façon est un domaine qui ne pose pas de problème dans certains pays, surtout l’Afrique et la région MENA, d’autre part elle a noté que la marge bénéficiaire des anciens trafics (drogue et armes) ne dépasse pas les 200% tan disque le contre façon engendre les 500% de marge bénéficiaire.