Des mesures temporaires ont été prises en 2013 pour a planir les difficultés structurelles que connaît la caisse nationale de retraite et de prévoyante sociale ( CNRPS) et de prolonger sa durée de vie de 3 ou 4ans supplémentaires, en attendant les solutions sur le long terme, a expliqué Khalil Zaouia ministre des affaires sociales, à l’Assemblée nationale constituante ( ANC) au Bardo.
Zaouia qui répondait samedi aux interrogations des élus, a assuré qu’une nouvelle conception des services fournis par la caisse et de ses sources de financement sera trouvée dans le cadre du contrat social.
En réponse à la question du député Salah Chouaib concernant la situation des caisses sociales en général, il a indiqué qu’une enveloppe de 80 millions de dinars a été mobilisée en 2013 pour servir de liquidités à la caisse.
Il a évoqué dans ce contexte la proposition avancée par le département relative à la révision des affiliations qui a pour objectif de fournir les liquidités nécessaires en attendant les réformes structurelles. Cette proposition a-t- il poursuivi sera débattue avec les partenaires sociaux et soumise à l’ANC lors des débats budgétaires de 2014.
La fusion des caisses doit être précédée, selon Zaouia de l’unification des régimes de financement des pensions. « La solution ne réside pas en la fusion des caisses, entre le public et le privé les régimes de pensions diffèrent au niveau du financement et des services ».
En réponse à la question qui lui a été adressée par l’élu Mohamed Tahar Ilahi concernant les plans d’action du ministère pour améliorer les conditions de travail dans les unités de promotion sociale, il a annoncé la révision du statut du corps des assistants sociaux.
Le ministre a ajouté que 4 millions de dinars ont été investis dans le développement de l’aspect logistique de ces unités ( renouvellement du parc auto et acquisition tablettes interactives au profit des assistants sociaux).
Sur la prise en charge par la caisse d’assurance-maladie de la maladie coeliaque, Zaouia a précisé que le traitement, qui consiste en un régime alimentaire sans gluten ne se vend pas en pharmacie à l’instar des médicaments pour qu’il soit comptabilisé lors du recouvrement des dépenses.
Un budget de 50 mille dinars sera alloué à l’acquisition d’aliments sans gluten au profit des familles démunies a affirmé le ministre. Il s’agit d’une mesure urgente prise en collaboration avec l’Union tunisienne de solidarité sociale en attendant de trouver un moyen d’inscrire cette pathologie, avec le concours du ministère de la santé, sur la liste des maladies chroniques.
